samedi 18 janvier 2014

16 janvier 2014

Petit retour en arrière pour terminer le récit de ce voyage,.. Donc on se réveille finalement chez notre hôte Brian qui nous offre du café et des bananes. On jase pendant une heure, puis en route pour la pointe sud de l'île où on espère vraiment vraiment observer des tortues sur le bord d'une plage de sable noir. On y arrive donc et à notre déception, il n'y a aucune tortue. On attend un peu sur le bord de l'eau et prenons des photos et... tout à coup on s'aperçoit qu'à environ deux ou trois mètres du bord de l'eau, il semble y avoir une bonne dizaine de tortues qui chillent là! Au flot des vagues, on voit parfois une petite tête, une patte, un morceau de carapace,.. Mais elles ne sortiront jamais de l'eau pour qu'on les voit complètement, malheureusement. Peut-être dû au fait que plusieurs imbéciles se tenaient juste devant elles sur le sable! 


 On se remet en route vers notre deuxième destination de la journée : une plage de sable vert. Arrivées à l'endroit indiqué par le GPS, il y a plutôt un stationnement et des champs. On se demande un peu c'est quoi l'affaire, quand un gars nous aborde et nous informe qu'il faut rouler encore 3 miles pour s'y rendre, mais que ça prend un 4x4 et il nous offre la ride. Quelque chose dans son ton nous indique toutefois qu'il n'est pas aussi généreux que notre cher Richard, il semble plutôt parler business et vouloir faire la piasse. Effectivement, il s'attend à ce qu'on lui donne 40$ pour aller voir une plage de sable vert. Pfff notre réponse est rapidement non! On va finalement rouler le reste de la journée d'une plage à l'autre en faisant la côte. On s'arrête pour manger ce qui sera notre dernier repas du voyage dans le resto d'un hôtel sur le bord de la route... On décide de commander un poisson blanc d'Hawaii. Ce fut le repas le plus... particulier du voyage. On s'est faites servir deux gros morceaux de poisson blanc très cuit dans deux pouces de jus fortement concentré d'ail, avec comme à côtés un bol de fèves vertes en canne (qui gouttent la canne), du riz, des nouilles de riz asiatiques avec morceaux de poulet, et une salade de macaroni et patate à la mayonnaise avec thon. What?! On peut dire qu'on se souviendra de notre dernier repas à Hawaii ça c'est certain! 


 En route donc pour l'aéroport, on arrête gazer avant de remettre la voiture et le type de la station service nous dit que sa grand-mère vient du Québec et il nous offre donc d'acheter une propriété qu'il détient pour 79 000$ ou encore de la louer ou, si on n'a pas d'argent, de travailler pour lui dans un champs ou jardin ou je sais plus trop. Hmm.. si nos carrières ne fonctionnent pas on a définitivement un plan B! Nos vols se sont bien déroulés en général, toujours pas de bouffe pas mal de turbulence, une pression à discuter dans le premier vol,.. Je me suis rendue compte qu'Internet était fournit gratuitement dans le second vol 5 minutes avant l'atterrissage... Damn! Aussi, on a fait des cercles dans le ciel pendant 27 minutes parce qu'il y avait de la neige sur la piste et ils devaient la nettoyer, ce qui a eu pour effet de nous faire arriver en même temps que Casablanca. Que de la joie!

Ajout : depuis le début du voyage j'oublie de mentionner la passion des hawaiiens pour le spam (oui oui la patente au jambon). Ils font des sushi au spam, vendent des boites de spam comme collation à manger à 30 degrés sous le soleil, et en assaisonnent à peu près tout : hmm de bonnes noix de macadam à saveur classique de spam!

jeudi 16 janvier 2014

15 janvier 2014

Quelle nuit ce fut. On s'est couchée à 10h avec la trame sonore des ouaouarons enragés et même pas dix minutes s'écoulent que Claude se redresse en capotant et disant qu'elle entend quelqu'un marcher dans les bois près de notre cabine. Le sang me vire et j'écoute - rien pantoute. On finit donc par s'endormir - moi avec mon collier élisabéthain improvisé autour du cou avec une serviette (début de gorge enrouée évidemment, comme chaque fois que je vais en voyage) et Claude avec son ipod pour ne plus entendre les pas imaginaires. À 7h du matin, laissez moi vous dire qu'on ne s'est pas faites priées pour se lever et se remettre en route pour fuir ce camp de méditation. À la sortie on croise le propriétaire, Léonard, qui semble surprit de notre départ si tôt et nous demande si nous allons revenir plus tard. Je crois qu'il ne nous a pas trouvé très zen...

Notre programme d'aujourd'hui est orienté vers la thématique des volcans et nous nous dirigeons donc vers le Parc National des Volcans. On débute par une visite d'un tube de lave, puis on descend en randonnée au beau milieu d'un gigantesque cratère. On y voit le sol craquelé et dans certaines fentes on peut voir de la vapeur s'échapper et c'est exactement comme s'il y avait des bouilloires souterraines. Vraiment impressionnées je vous dis! On continue notre visite en voiture vers le Craters road - c'est une route qui descend du haut des volcans jusqu'au niveau de l'océan et qui passe à travers les champs où eurent lieu les coulées de lave des dernières décennies. Le bas de la route est complètement bloqué par une coulée de lave qui a eu lieu en 2003 et qui, on apprendra plus tard, a complètement détruit un village au sud de l'île et la route qui rejoignait le sud/ouest au sud/est. Auparavant, il était possible de voir de la lave couler dans l'océan à partir de cet endroit, mais depuis un mois elle a cessé - ce qu'on a également appris plus tard (ça s'en vient). On se dirige ensuite vers le sommet à nouveau, cette fois pour aller à l'observatoire du Kilauea, le principal volcan en activité de l'île. C'est très impressionnant et on peut voir des grosses vapeurs s'élever dans le ciel. C'est capotant d'assister à ça, mais...!!! 



On dîne au restaurant avec vue sur le cratère et ensuite on se dirige vers notre chambre pour ce soir. C'est un couple qui loue une genre de chambre sur leur immense terrain, la chambre est dans une cabine (avec des murs cette fois-ci, et une douche fermée) derrière leur maison. Brian nous accueille et nous fait faire le tour de la propriété - c'est vraiment impressionnant, il a un système d'eau de pluie filtrée qui fournit pour toute son utilisation d'eau, il a aussi une serre où il cultive ses légumes et fines herbes, des arbres à fruit, etc. Il est vraiment autosuffisant! Il a deux chiens qu'il a trouvé dans les champs ici et qu'il a décidé de garder et qui sont très très colleux. Il nous offre une boîte de biscuits aux noix de macadam, nous dit de ne pas hésiter à utiliser sa laveuse/ sécheuse et nous fournit le savon, nous montre où est la bière dans son fridge et où se trouve la cafétière. Whaaa! Ça fait longtemps qu'on a pas été aussi bien traitées haha. Mais SURTOUT, il nous dit qu'on doit retourner à l'observatoire de volcan une fois la nuit tombée et nous informe que c'est ouvert 24heures. Il nous recommande un resto alors on quitte en route vers ces deux objectifs. Taaaaaa. Une fois la nuit tombée, les émanations de boucanes du volcan sont en fait ROUGE et on voit le fond du cratère tout rouge et incandescent! C'est fou fou fou et aucune photo ne peut rendre justice à ce qu'on a vu ce soir! 

Après ce spectacle on retourne chez notre hôte qui nous accueille et nous invite dans sa cabane extérieure pour jaser avec un verre de vin. On apprendra qu'il a servit dans l'air force américaine et bien d'autre chose, qu'il vient de Buffalo et enfin bref vit maintenant ici avec sa conjointe. Mais surtout surtout, il répond à nos milliers de questions et c'est lui qui nous met à jour sur la situation volcanique d'Hawaii - donc non seulement depuis un mois la lave ne coule plus dans l'océan, mais depuis peu elle a commencé à couler dans une autre direction, soit juste au sud de sa propriété (à 4 miles, donc environ 5-6km au sud). Ils estiment que d'ici un an elle pourrait avoir dans sa trajectoire le camp de méditation où nous avons dormis hier et raser cette ville! La lave progresse rapidement et brûle la forêt tout autour. Il est allé quelques fois lui-même à la rencontre de la lave puisque c'est quelques heures de randonnée et nous montre des bâtons de bois qu'il a trempés dedans ainsi que les morceaux de lave refroidie qui y sont restés! Moi je caaaapote ben raide et je suis bien triste de ne pas avoir une journée de plus pour aller voir cette fameuse lave alors je lui pose beaucoup trop de questions auxquelles il se fait un plaisir de répondre. Dire qu'en ce moment à 5km de nous il y a de la lave qui coule tranquillement pas vite!!! Aaaaaye. Bon ben sur ce je vais tenter d'aller dormir un peu ;) 

mercredi 15 janvier 2014

14 janvier 2014

Oh. My. God.
Quelle journée.
Celle-ci commença violemment à 5h du matin lorsque l'alarme sonna pour que nous aillons prendre notre vol en direction de la troisième île du voyage. J'écris et je ne sais pas par où commencer. En ce moment, il est 21:17 et Claude se lave dans une douche ouverte à la nature et je l'attend quelques mètres plus loin dans une cabane en toile sans murs à écouter le bruit des grenouilles et ouaouarons. J'ai testé la douche en premier. Quelle journée! Mais commençons par le tout début.. (Je prends une pause pour souligner que Claude vient de me dire "je me sens comme un vieux pervers nu qui te regarde"). 

Les deux vols que nous devions prendre se déroulent bien et nous arrivons sur Kailua Kona dès 9:00 du matin. Le temps de récupérer la voiture et nous sommes déjà sur la route. Le paysage est nettement différent de ce que Hawaii nous a offert jusqu'à présent : c'est relativement plat et il y a peu de végétation, probablement en raison du fait que nous sommes sur un sol volcanique. La température est superbe, un 28 degré ensoleillé. Nous montons la côte ouest de Big Island afin de visiter le Nord. Premier arrêt sur une plage où l'on peut regarder les baleines au loin qui sautent dans l'eau et font des jets d'air. On assiste par le fait même à la quasi noyade d'un chien et ensuite à son sauvetage ; des tapons ont laissé leur chien sans laisse aller dans une eau avec de fortes vagues et plusieurs grosses roches, et le chien se faisait emporter par le courant. Non mais.

On quitte cet endroit pour se rendre à Waipio Valley où la promesse d'une plage de sable noire nous attend. Sur la route à travers les montagnes, on croise un troupeau de vache qu'on a vraisemblablement terrorisé en tentant de les prendre en photo. On croise plusieurs touristes arrêtés en bordure de route qui prennent des photos et Claude invente les conversations qu'ils ont et baptise l'homme Ghislain. Trouvant que ce prénom est trop francophone, je le rebaptise Richard. Ce détail sera important plus tard... Arrivés au sommet, on voit la plage de haut et un beau paysage, mais la route descendant vers la plage indique qu'elle est interdite d'accès sauf aux habitants locaux en 4x4. Qu'à cela ne tienne, en quelques minutes je nous déniche un habitant local avec un 4x4 qui nous offre de nous lifter en bas puisqu'il amène déjà un couple de français avec lui. C'est ainsi qu'on fait la connaissance de... Richard l'hawaiien. (Ça me fait penser qu'on a encore croiser Scotty ce matin en quittant l'hôtel). En route vers la plage donc, et nous profitons du sable noir qui est ma foi très inhabituel. Richard entreprend d'écrire nos noms dans le sable et avec tout son côté anglophone nous rebaptise "Loriann" et "Cloud". Il nous donne son numéro de téléphone et son e-mail et nous dit de le contacter cette semaine, qu'il s'ennuie à Hawaii étant célibataire. Euh ouin, peut-être pas. Enfin bref on en a plein notre cul de Richard et on décide de remonter à pied parce qu'on trouvait que notre voyage manquait de randonnée pédestre. C'est en sueur que nous retrouvons la voiture et on se dépêche de calisser notre camp avant que Richard ne soit de retour (il est resté en bas avec les français). 


Une heure de route plus tard on s'arrête pour souper pas trop loin de l'endroit où on doit dormir. Petit resto quétaine du genre "on a de tout mais tout goûte moyen". En route vers l'hôtel maintenant avec l'adresse dans le gps... Il y a deux jours, on a réservé une "cabine dans les bois" qui s'avère à être située dans un centre de méditation. Ouin. Le chemin pour s'y rendre est complètement noir et très creux dans les bois. Le gps nous donne de fausses indications tellement c'est dans le trou de cul du monde comme dirait Claude. On se fie à notre instinct et arrivons à une entrée ouverte dans le noir et une caméra qui clignote dans notre position. On chie dans nos culottes mais prenons notre courage à deux mains et continuons la route. Nous arrivons à notre cabine, qui est en fait un lit entouré de quatre moustiquaires. À l'extérieur il y a une douche ouverte - non, pas vraiment de murs, donc c'est une bonne chose qu'il faisait noir pendant que nous nous sommes douchées. Pis ya les esti de grenouilles qui beuglent leur vie et leur désespoir partout autour. Thank fuck pour les bouchons d'oreille. Ah oui, et évidemment nous n'avons pas d'internet mais ça vous l'avez probablement déjà compris. Et là, on va tenter de dormir tôt puisqu'on croit que nous serons réveillées tôt par les gens méditant leur vie ou whatever. On s'en reparle..


mardi 14 janvier 2014

13 janvier 2014

Première journée où nous nous levons sans l'envie de crier de douleur en raison de nos mollets, alors on se met rapidement en route vers nos grands projets. Un premier arrêt s'impose à notre patisserie d'hier où je me prends une brioche caramel et noix de macadam. Hmm! On y subit par le fait même les préjugés d'un américain de Seattle qui nous dit que puisqu'on vient de Montréal on aime ça les choses petites et sucrées. What? Anyway. La direction d'aujourd'hui : découvrir la seconde moitié de l'île jusqu'au bout, avec la visite du Waimea Canyon (le canyon du Pacifique) et une randonnée pour explorer la Na Pali Coast. La route est belle, tout va bien et à 9h du matin nous sommes déjà à une heure de route de notre hôtel, au fin fond des montagnes. Je vous ai dis que la température était parfaite ici déjà? Bon ben oubliez ça. 


Déjà sur la route la météo change à chaque 10m et alterne entre une petite bruine, une averse torentielle et un soleil plombant. Qu'à cela ne tienne, nous nous arrêtons fréquemment sur le bord de la route pour observer les paysages superbes. Une fois arrivées à Waimea Canyon, on constate cependant qu'il n'y a rien à voir en raison d'une épaisse brume qui couvre entièrement la montagne. Bon ben... Et c'est à ce moment que la pluie s'en mêle et stagne sur son mode torrentiel pendant... Trop longtemps mettons. Étant néanmoins de nature guerrière, on se dirige vers le début de notre randonnée qui se trouve encore plus haut dans les montagnes que le canyon. Rien à faire, il pleut des cordes. On attend donc dans la voiture en écoutant la musique, car on est des filles déterminées de même! 

La pluie se calme et cesse enfin, alors on reprend les projets là où on les a laissés. Toutefois, nous n'avions pas prévu le coup qu'on se gèlerais les couilles après toute cette pluie et je me retrouve donc en randonnée à Hawaii avec mon manteau canadien de duvet, et j'ai même pas trop chaud. Ha! Après une quinzaine de minutes, des éclaircies se joignent à notre party et le soleil est bientôt trop chaud. C'est à ce moment que l'hymne de notre randonnée fut créée sous le coup de l'inspiration : un moment je gèle et mets mon manteau de duvet, et ensuite je crève et sue de la raie (ça rime). Quelques 3 miles plus tard (ça use les souliers), nous arrivons au point d'intérêt et admirons la vue en pique niquant pendant une heure. Rien de trop beau! Le soleil brûle et ma peau aussi. On décide de se remettre en route pour profiter du reste de notre journée...

Ya pas dix minutes qui passent que la pluie se remet en mode torrentiel... Pour les deux prochaines heures. C'est à la pluie battante, trempées à la lavette, les deux pieds dans la bouette, que l'on remonte un sentier qui ressemble dorénavant d'avantage à une grosse chute brune et qui sent les vidanges. Les arbres furent témoins de nombreux cris de désespoirs mêlés de rage et ont même bénéficier d'un cours de sacres québécois 101. Tabarnak! 


Nous arrivons finalement à la voiture après s'être farcies un 10km de randonnée qui initialement devait être facile mais nous a vidées complètement. Disons que notre hawaiian spirit en a prit un coup! On décide donc de rouler vers un comptoir de gelato sorbet près d'une plage pour se remettre de la vie. Retour à l'hôtel, deuxième meilleure douche de ma vie, des égratignures plein les jambes, et on se met à la recherche d'un resto pour le souper. Entre temps, Scotty vient nous voir trois fois pour jaser et nous raconte sa journée puisque par inadvertance on s'est assise en face de sa femme - il arbore maintenant des genre de tresses - une de chaque côté de la tête, avec des genres de ruban / plastiques de couleur dedans. Ça aurait mérité une photo mais je viens tout juste d'y penser. Anyway, on se dirige vers Dukes, un resto de l'hotel le Marriott où nous avons très bien mangé. De retour à l'hôtel maintenant et on déguste un petit verre de vino avant de se mettre au lit. On a un vol tôt demain matin!!! 


lundi 13 janvier 2014

12 janvier 2014

Après notre médiocre café offert gracieusement par l'hôtel où nous résidons (nous avons laissé la banane pour quelqu'un d'autre), nous sommes parties sur la route à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. Or, à quelques mètres de l'hôtel se trouvait une petite patisserie avec des produits gluten free aux saveurs tropicales, ce qui a fait notre bonheur et nous a momentanément réconciliées avec la nourriture d'Hawaii. 

Nous avons ensuite entrepris de rouler jusqu'au bout de la route - celle-ci a en effet une fin puisque la seule route de Kauai, fait le tour à 80% de l'île avec un espace inaccessible en voiture au milieu. À la fin du chemin, nous n'y avons trouvé qu'un sentier de randonnée de 11 miles que nous avons judicieusement décidé de ne pas entreprendre vu l'état toujours précaire de nos mollets ainsi qu'un stationnement tout aussi précaire. Nous avons fait plusieurs arrêts en cours de route afin d'admirer les paysages montagneux, rocheux et les plages qui se multipliaient sur notre chemin. Le point culminant de notre journée fut définitivement celui où nous avons vu un coq faire cesser toute circulation automobile afin de traverser la route. Cette première apparition du coq laissait présager les dizaines d'autres coqs qui tout aussi téméraires avec les automobiles, se sont manifestés durant la journée. 

N'ayant pas retenu notre leçon avec le cratère d'hier, nous décidons de payer 5$ chacune afin d'accéder à un site payant qui comprend un lighthouse historique et un refuge national pour animaux. Les publicités que nous avions vu à cet effet nous promettaient des rencontres animales avec des espèces telles que les baleines, les phoques, les tortues et plusieurs espèces d'oiseaux menacés d'extinction. Or, durant les dix minutes que durèrent notre visite des lieux, nous avons vu quatre cannetons ainsi que cinq oiseaux semblables à des oies sauvages, qui se promenaient dans le stationnements - donc oui, vous aurez deviné qu'ils ne se trouvaient même pas sur le site payant. Quelle arnaque! Nous sommes donc rentrées à l'hôtel pour profiter un peu de la plage. 

Tandis que nous profitions du peu de soleil que nous a offert cette journée, nous avons fais la charmante connaissance de Scotty. Ce sympathique quinquagénaire velu et résidant au même hôtel nous aborda en nous demandant d'où deux filles aussi blanches que nous venaient. Il enchaina ensuite en nous demandant d'abord si nous sommes soeurs, ensuite si nous sommes cousines étant donné la première réponse négative et enfin, si nous voulions de la crème solaire. Il nous mit en garde de "monsieur le soleil qui aimait bien brûler les jeunes filles à la peau blanche". Depuis cet après-midi, nous avons eu la chance de recroiser Scotty à quelques reprises et celui-ci se fait toujours un plaisir de prendre de nos nouvelles pendant que sa femme lit la bible avec sa casquette à paillette en or. Ouf...

À demain!

Ajout : il semblerait que l'isolement des murs et du plancher de notre hôtel laisse à désirer puisque nous sommes en mesure de suivre les ébats de nos voisins d'en haut en direct. Peut-être qu'il s'agit de Scotty et de sa femme?


Re ajout : Claude qui essaie de se parker, mais le coq est pas d'accord :